(Reuters) – Les organisations de type mafieux, souvent basées en Europe de l’Est, sont probablement à l’origine d’une récente vague de cyberattaques contre les hôpitaux français plutôt que contre les puissances étrangères, a déclaré jeudi le ministre français du numérique. Cedric O.

“En ce qui concerne les hôpitaux, ce ne sont probablement pas des puissances étrangères, mais plutôt des organisations de type mafieux, souvent situées dans les pays de l’Est, mais pas seulement là-bas, qui cherchent de l’argent”, a déclaré le ministre O à la télévision de France 2.

Le ministre O a déclaré que ces organisations criminelles exigeraient normalement une rançon des victimes pour restaurer leurs systèmes informatiques, après avoir paralysé leur logiciel.

Le ministre O a ajouté que la situation dans les hôpitaux français s’était stabilisée après des cyberattaques plus tôt cette année, mais les hôpitaux de Dax et de Villefranche-sur-Saône ont continué à travailler avec du papier et un crayon après l’attaque de leurs systèmes informatiques.

Plus tôt ce mois-ci, le président français Emmanuel Macron a révélé son intention d’investir plus d’argent dans le renforcement des médias français pour se défendre contre les cyberattaques.

Le chien de garde français de la cybersécurité a déclaré le 15 février que des pirates informatiques avaient passé jusqu’à trois ans à s’introduire dans des organisations ciblant des logiciels de surveillance fabriqués par la société française Centreon.

La société française de camping-cars Trigano et le constructeur de bateaux Beneteau ont également annoncé ce mois-ci avoir subi des cyberattaques.