Le PDG de la Monnaie de Paris, Marc Schwartz, a annoncé récemment son intention de créer de nouvelles pièces de monnaie avec un design innovant pour fin 2023. Cependant, ces plans ont été temporairement suspendus car la Commission européenne a rejeté les pièces en raison d’un problème de lisibilité. Les étoiles représentant l’Europe sur les pièces étaient illisibles, ce qui est contraire aux normes de la Commission.

En conséquence, la Monnaie de Paris, située à Pessac en Gironde, a dû prendre la décision regrettable de détruire les 27 millions de pièces déjà frappées. Marc Schwartz, dans une interview accordée à La Lettre, a attribué cette erreur à l’État français. Il estime que l’État était responsable de la conception des pièces, tandis que la Monnaie de Paris était responsable de leur production technique.

Le ministère des Finances a répondu à ces accusations en soulignant que la décision de concevoir les pièces relevait de la politique gouvernementale, tandis que la production technique était de la responsabilité de la Monnaie de Paris. Le ministère a également déclaré qu’il ne souhaitait pas attribuer la responsabilité de cette erreur avant la fin de l’évaluation, qui pourrait être conclue dès février.

Malgré cet incident, la Monnaie de Paris poursuit ses activités et a annoncé qu’elle collaborerait avec le prince de Monaco pour frapper une pièce commémorative en l’honneur des 500 ans de Monaco. Cette pièce sera également produite à Pessac, en Gironde.

Quant à la perte financière causée par cette erreur, son montant reste encore à déterminer. Cependant, la Monnaie de Paris a assuré qu’elle recyclera à 100 % le métal utilisé pour les 27 millions de pièces détruites afin de produire de nouvelles pièces en 2024.

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Malgré ce contretemps, la Monnaie de Paris reste engagée à fournir des pièces de monnaie de haute qualité et à répondre aux attentes des collectionneurs. Les erreurs peuvent se produire, mais la Monnaie de Paris fera tout son possible pour améliorer ses procédures et éviter les situations similaires à l’avenir.